BERT (chemin de ) en Saint-Nazaire

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Bert (chemin de) en Saint-Nazaire
http://karrikell.over-blog.com/article-bert-en-saint-nazaire-57510656.html

Je ne sais pas si ces étymologies sont les bonnes...

Je pensais simplement à un nom d'homme Lebert assez fréquent en Brière (voir aussi le diminutif Bertho). Tout simplement "l'île à Bert" ? Dans certains cas, il me semble que ce nom Lebert peut correspondre à une francisation de Le Berre.

A côté on a une île qui s'appelle Braz : est-ce le même cas ? Ou est-ce le français bras (de rivière) ??

Puis à Saint-Naz, un topoyme Bihan : troisième cas (je sais que le patronyme Le Bihan était porté en milieu rural à St-Naz au XIXe : je l'ai lu dans un recensement de 1841 donnant les noms des fermiers dans les divers quartiers et frairies).

Lebert / Le Berre, Le Bras, Le Bihan, trois nom d'hommes.

Il faudrait des formes anciennes...

on a les toponymes Bihan et Braz a st nazaire ?

je n'ai aucun forme ancienne d'aucun toponyme

Braz est le nom d'une île à Montoir, non loin de Bert en Trignac. Mais à Saint-Nazaire, entre Trefféac et le Petit Marsac, se trouve un marais dénommé Le Bras (mot français ?).

Bihan est le nom d'une parcelle en Saint-Nazaire ; a rapprocher des parcelles dénommées Le Bihen en Pénestin, et Le Bihin en Saint-André-des-Eaux (on trouve dans ces deux dernières la forme attestée en breton de Batz, biheñ).

Les toponymes (ou microtoponymes) formés de nom d'hommes bretons seuls sont fréquents dans le coin. C'est intéressant. En voici devant lesquels il n'y a même pas l'article français le :

Maca à Donges > vb Moetcar ?
Moidé à Saint-Nazaire > Maodez ?
Berrien à Saint-Nazaire
Cavaro à Pornichet
Deux Connerie en Guérande > nom d'homme ou de saint Gonnéry (la prononciation avec un c initial existe aussi dans le Trégor)
Drienno en Guérande > Drianno XVe = nom de famille Dréano.

etc.

Avec "le" devant, je pourrais en noircir des pages...

Le plus étonnant, c'est que certains ont l'air ancien. C'est à se demander si cette construction sans préfixes (on attendrait tré, ker, saint, ou le roman ville vers Saint-Naz) n'est pas une spécificité ancienne de la toponymie (bretonne ?) locale : pour preuve, Bréhet en la Turballe (Berhet 1572) représente assurément Sainte-Brigitte, dont la chapelle se trouve sur le lieu même. Pourquoi le nom breton de la sainte se retrouve-t-il utilisé sans préfixe ?

oui c'est trés étonnant cette absence d'article ou de préfixe.

On ne retrouve pas ce genre de topo ailleurs ?

ps : j'ai modifie l'article en tenant compte de tes hypothèses Ar Barzh

ps : où se trouve cette parcelle bihan de st nazaire ?
car par odre alpha ça arrive juste après ....Bert

J'oublais l'île dénommée AUCARD en Trignac. Probablement du vieux breton Hocar, "ami cher" (cf. le nom de famille Hougard en Brière, et les Kerougas de la presqu'île).

L'absence de mutation C > G suggère une forme archaïque fossilisée. M'étonnerait qu'à moitié que les anciens du coin prononcent /ogar/ ou /oga/.

Encore une île, encore un nom d'homme breton, et encore cette absence de préfixe.

PS : je n'ai pas pu localiser le lieu-dit BIHAN en Saint-Nazaire. Seul LE PRE BIHAN donne un résultat (est-ce au même endroit ??) : c'est en Brière, entre le village de Grand-Marsac et l'île de Faugaret, tout près de l'île d'Aucard.

Tiens, voici la photo de notre ami Le Pré Bihan :



Cadastre de 1829, commune de Saint-Nazaire, section A2 dite "du Marais".